La galerie Tricromia devient également éditeur d’art

Avec les artistes, en 2000, il décide de “fixer” la beauté de ces dessins dans une publication. Ce qui veut dire un livre d’art, bien sûr, mais aussi une boîte, des papiers, des cahiers, voire un théâtre. Une véritable série éditoriale dédiée aux grands artistes internationaux est née. L’aventure avec Lorenzo Mattotti se déplace dans les pages d’un livre, “Le fantôme dans la chambre”, qui sera suivi de “La chambre”, “Au bout de la nuit” et “Notes sur le paysage”. Le premier marqué de Tricromia, signé “t”, est “L’art de la nécessité”, un magnifique livre de Munoz.

La Cosa Rossa di Manù Fiori

“Un carnet précieux, un projet évocateur qui se déroule dans une histoire silencieuse et délicate et laisse entrevoir les rêves et les obsessions de l’auteur révélés au fil des pages”

Un cahier créé pour Tricromia qui suit l’idée du journal visuel avec lequel le projet a pris vie. C’est un cahier intime dans lequel les déchirures de page ne sont pas autorisées, mais seulement des “erreurs” qui ouvrent la voie à de nouvelles solutions visuelles.

Le carnet est réalisé au format particulier 14,5 x 18 cm avec reliure spirale ; la couverture noire enveloppe les 80 pages de papier Fabriano, sur lesquelles 58 images sont imprimées en bichromie.

Le coût du livre/carnet est de 18,50 €

“Alice vit toujours ici” est la nouvelle aventure éditoriale de Tricromia : un volume créé pour célébrer la trentième année d’activité. Les protagonistes du livre anniversaire sont deux jeunes illustrateurs exceptionnels qui ont créé des tableaux inédits spécifiquement pour ce projet, donnant leur propre lecture du roman de Lewis Carroll : Ahmed Ben Nessib et Samuele Canestrari. Un texte d’Ascanio Celestini enrichit le livre.

Réalisé dans le format particulier du leporello 29 × 29 cm à double couverture, “Alice vit toujours ici” présente dix dessins pour chacun des deux auteurs : deux histoires parallèles qui se lisent dans autant de directions différentes.Deux crayons qui, dans le projet initial, auraient dû se rencontrer sur la même page pour raconter une seule histoire, mais la distance imposée par la pandémie de Covid-19 l’a empêché. Ce qui apparaissait initialement comme une limite est devenu une nouvelle lymphe créative, une possibilité intéressante d’imaginer et de mettre en œuvre un projet à deux voix parallèles sur les pages d’un même livre. La distance s’annule et devient union : elle est comblée par la continuité du papier qui serpente d’une couverture à l’autre.